L’odeur des sentiments

Martin Belou, Pieds beaux
Simon Rayssac, Petit jardin anglais (L’odeur des sentiments)
Harald Thys & Jos de Gruyter, Bended white element (prototipo) © Courtesy Dependence Gallery
Romain Juan, Je ne sais plus danser sur Elli et Jacno (Je suis zéro)

 

 

 

 

Factory landscape at sunset, it reminds of Monet, I see this out the window of the train from Rennes to Paris when I receive the message from Ludovic and Simon: we really liked the simplicity of your text for la vie intense and we’d like a lightweight text that goes with the spirit of our exhibition not a theoretical thing that puts a damper on it like too often… I retake my notes from the presentation at the Centre Pompidou Bruxelles: they are talking about a bled dry artistic scene and thus meaning they are going to refinance? By purchasing works? They are talking about organizations working with odds and ends means… It’s rewarding if not to say sexy. Meanwhile I’m reading an interview with François Piron about the Rennes Biennale in which they talk about the book “La vie intense” as a criticism of the injunction to always be more. It says we should not answer to this demand to lead an increasingly intense life. The idea of this exhibition at Hypercorps is to make physical connections between paintings and sculptures in pairs. Classic. A bodily relationship. Couples? A dance room. What do we want? The spirit of the times? It is a perfume by Chloé and not an ‘all over art total’ zeitgest concept. I retake this text on the train from Paris to Brussels train. Sun stroke. Paintings sculptures. It speaks, the desire of closer ties…


Sonia Dermience

Ludovic Beillard, Bad Kid 1
Zoé de Soumagnat, untitled

 

 

Rémi Lambert, metal head junior (metal head warrior)

Paysage d’usine au coucher du soleil, ça rappelle Monet c’est ce que je vois par la fenêtre du train Rennes Paris quand je retrouve le message de Ludovic et Simon : on avait bien aimé la simplicité de ton texte pour la vie intense et là on aimerait un texte qui soit léger qui aille avec l’esprit de l’expo pas un truc théorique qui plombe l’ambiance comme trop souvent … Je reprends les notes de la présentation du centre Pompidou Bruxelles : ils parlent d’une scène artistique exsangue et donc sous entendu qu’ils vont refinancer? En achetant des pièces ? Ils parlent d’associations travaillant sur des moyens faits de bric et de broc… C’est valorisant pour ne pas dire sexy. En attendant je lis l’interview de François Piron sur la biennale de Rennes où ils parlent du livre ‘la vie intenseʼ comme une critique de cette injonction à être toujours plus. Il paraît qu’il ne faut pas répondre à cette injonction à mener une vie toujours plus intense.

L’idée de cette exposition à Hypercorps est de faire des rapprochements physiques entre des peintures et des sculptures par duos. Classique. Une relation corporelle. Des couples ? Une salle de danse. Qu’est-ce qu’on veut? L’air du temps? C’est un parfum de Chloé et non un concept zeitgest all over art total. Je reprends ce texte dans le train Paris Bruxelles. Soleil grippe. Peintures sculptures. Ça parle, le désir de rapprochement…

Sonia Dermience

Laurie Charles, Homing
Cyril Debon, untitled
L’odeur des sentiments
Beillard & Rayssac
Martin Belou
Laurie Charles
Cyril Debon
Jos de Gruyter & Harald Thys
Romain Juan
Rémi Lambert
Antoine Renard
Zoé de Soumagnat
15 → 23/04/2017